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 Jonathan Castle UC

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4 participants
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Jonathan R. Castle

Jonathan R. Castle


Masculin
Nombre de messages : 4
Age : 34
PSEUDO : EMESELE
HUMEUR : Massacrante
Date d'inscription : 21/02/2009

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MessageSujet: Jonathan Castle UC   Jonathan Castle UC Icon_minitimeLun 23 Fév - 18:01

JONATHAN RAYMOND « RAY » CASTLE
Mis à mort à 29 ans . 72 ans au Purgatoire.
IT'S BECAUSE I'M A FREAK

    Jonathan Castle UC Jared110
    (c) by FOX

    De ce ciel bizarre et livide,
    Tourmenté comme ton destin,
    Quelles pensées dans ton âme vide
    Descendent ? Réponds, libertin.

    - Insatiablement avide
    De l'obscur et de l'incertain,
    Je ne geindrai pas comme Ovide
    Chassé du paradis latin.

    Cieux déchirés comme des grèves,
    En vous se mire mon orgueil ;
    Vos vastes nuages en deuil

    Sont les corbillards de mes rêves,
    Et vos lueurs sont le reflet
    De l'Enfer où mon cœur se plaît.
    Horreur Sympathique , Baudelaire
    Américain, né au Michigan
    Hétérosexuel, quelques déviations de temps à autres.
    Décrit comme un homme élégament vêtu ainsi que portant un chapeau melon.
    S'infiltre dans l'esprit des gens & Apte à leur parler dans leur tête.




Dernière édition par Jonathan R. Castle le Lun 23 Fév - 20:53, édité 1 fois
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Jonathan R. Castle

Jonathan R. Castle


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MessageSujet: Re: Jonathan Castle UC   Jonathan Castle UC Icon_minitimeLun 23 Fév - 18:05

Prelude to the darkness.



    « J'avais quatorze ans la première fois. C'était loin d'être la première fois pour elle, évidemment. C'était son métier que de faire ce que je lui demandais. Au début, je ne comprenais pas tout à fait pourquoi elles avaient toutes des bleus sur le corps. Jusqu'à ce que l'on m'explique. Bien sûr, j'avais fréquemment vu mon père lever le poing sur ma mère plus jeune, quand elle agissait comme une sotte. Mais je n'avais pas encore compris que si l'on payait, on payait aussi pour pouvoir les ruer de coups, leur faire subir nos caprices, même ceux inimaginables. J'avais quatorze ans la première fois que j'ai battu une femme. J'ai commencé avec les prostituées parce que c'était plus simple. Elles étaient accessibles, elles. Puis le jeu s'est agrandi. Elles me connaissaient, si ce n'était pas que je leur était passé sur le corps, elles avaient entendu parler de moi et de mes pratiques. Effectivement, j'ai toujours aimé la vue du sang. Comme certains aiment le cuir ou les talons hauts. J'aime les bleus, les cris et les coups. Les sanglots, les supplications, les taches sur les draps. Et cette passion pour la violence, je l'ai découvert à l'adolescence. Quatorze ans, pour certains, c'est un peu tôt, mais pour moi c'était parfait. Puis à seize ans, j'ai découvert quelque chose d'encore mieux que les prostituées. Des jeunes filles, fraîchement tombées dans leur adolescence. Parfois trop jeune pour que je puisse donner leur âge, ce serait scandalisant. Leur innocence était douce, lorsqu'elles n'avaient que douze ou treize ans. Elles se laissaient tout bonnement faire, à la limite pleuraient en silence lorsque certaines avaient peur de la froideur de la lame qui glissait sur leur peau. Mais aucune ne résistait à mes regards doux, à mes caresses sur leur joue, à mes murmures contre leur oreille. Les coups étaient pour elles une marque d'affection. Ma mère pensait elle aussi ainsi lorsque mon père la frappait. Sans doute était-ce génétique, ou peut-être bien est-ce simplement l'environnement. Certains me considèrent comme un psychopathe. Pour ma part, je trouve tout à fait légitime qu'un homme aille chercher son plaisir là où il le veut chez une femme. »


CHAPTER I
- Elsa, or the fountain of youth



    « Elsa avait quinze ans quand je l'ai connu, moi dix-sept. C'était de loin la plus âgée de mes plus jeunes conquêtes, mais ma préférée dans mes souvenirs. Tout chez elle me mettait en transe, me donnait envie de violence. Ses lèvres, sa peau, ses seins. Tout chez elle inspirait une sensualité que je ne connaissais pas encore. Elle me laissait faire ce que je voulais d'elle, tant et aussi longtemps que je lui disais que je l'aimais. Ce qui était parfaitement idiot, pourtant notre manège marcha durant plusieurs longs mois. Il fallait dire que ma petite Elsa avait de l'expérience dans le sujet. Dans des moments d'égarement, elle me racontait son existance. Sa vie dans une famille pas très riche, les bassesses qu'elle devait faire à quelques vieillards qui habitaient le quartier pour quelques pièces. Elle se plaignait souvent de devoir se rabaisser ainsi, mais j'ignorais ses requêtes. Et si elle haussait trop le ton, elle recevait des claques. Comme j'avais toujours appris à fonctionner. Elsa, je ne la comprenais pourtant pas. Si jolie, en l'apparence si sage, c'était la seule de mes conquêtes que je voyais avec sérieux. Je n'ai jamais été amoureux de ma vie. Jamais. Mais pour Elsa, je ressentais une grande affection. C'était comme si quelque chose nous unissait. Du moins c'était ce qu'elle disait au lit. Je la traitais comme un morceau de viande, et la petite continuait de voir la vie comme un film à l'eau de rose. C'est attendrissant de se souvenir de ses commentaires sur notre liaison, qui selon elle devait rester secrète. C'était normal, elle aurait perdu ses clients si on avait su que ce n'était pas son père l'unique responsable des bleus et des cicatrices sur son corps juvénile. Bien que son père, cette ordure, aurait très bien pu lui passer dessus lui aussi. Enfin. Je ne m'attarderai pas sur cette histoire. Elsa était une jeune fille magnifique, mais une traître. La première à m'avoir fait découvrir les plaisirs de la mort. Lorsqu'elle me montra sa bague, heureuse comme jamais, je sus qu'elle devrait mourir. Qu'elle devrait payer pour ce qu'elle me faisait. Ce soir là, je la ruais de coups avec beaucoup plus d'ardeur, je la giflais et elle me suppliait de cesser. Tout juste quinze ans et elle se mariait. Je lui disais qu'elle détruisait sa vie, qu'elle regretterait de me laisser ainsi. Elle me disait d'être raisonnable, sur un petit ton plaintif, pleurnichard. Et alors que j'avais fini de la violenter, je m'adoucis finalement pour nous abandonner près du petit meuble du salon. Elle sur le ventre, contre le meuble, je ne me souciais pas des gémissements ou des supplications d'arrêter, recherchant seulement le foutu revolver dans le petit meuble de bois. Je tirai huit balles juste derrière sa tête. Parce que c'était une façon comme une autre de me défouler. C'est ainsi que s'évanouit le charme de ma fontaine de Jouvence. Je l'assenai de quelques derniers coups de reins, et encore aujourd'hui je pourrais me rappeler de son corps innerte et raide toujours appuyé contre le mur alors que je remettais mon pantalon. »


CHAPTER II
- Never tell a man what to do



    Je la poussai parterre sur le carrelage et elle hurla de terreur à ma réaction, pleurnichant. Elle tenait son ventre, comme pour le protéger des éventuels coups que je pourrais y porter. Je voulais la ruer de coups, d'ailleurs. C'était plus fort que moi. C'était comme une trahison. Une nouvelle fois, une femme ratait mes plans. Cette fois-ci, Laurie, veuve depuis peu, s'était faite à l'idée que je tomberais à genou à son annonce. Elle était à présent à genou, suppliant, tremblante, terrorisée par mes faits et gestes. Une petite souris devant le prédateur que j'étais. Elle finit par se relever devant moi, effrayée à ma simple vision, puis la giffle sur son visage partit toute seule. Elle éclata une nouvelle fois en sanglots, et se tint le ventre par protection. Je m'allumai un cigare et elle toussa, me tournant le dos.

    « Je suis enceinte, Ray. De ton enfant. Tu n'es pas heureux? »

    Mon regard s'assombrit. Non, je n'étais pas heureux. Je grattai la barbe sur mon visage. J'avais vingt-trois ans à l'époque, certains disaient que j'en paraissais trente déjà. Elle ne devait pas être enceinte. Elle ne devait pas être satisfaite de cette grossesse. Elle n'aurait jamais dû être heureuse point. Laurie s'était amourachée de moi alors que je l'avais souillée, usée, que j'avais profité d'elle sans respect. Au début, elle n'avait jamais sensé devoir m'apprécier ni même me connaître. Pourtant, elle avait été assez idiote pour me laisser recommencer, pour ne pas avoir peur de moi. Et maintenant, elle se tenait devant moi, son ventre déjà un peu rond, les yeux suppliants que je la laisse tranquille. Mais je ne comptais pas la laisser tranquille. Je ne comptais pas non plus épargner le bébé qu'elle portait. C'était illogique, du suicide que d'exaucer ses faveurs. Dire que tout avait commencé dans une ruelle. Elle était toute seule, à la recherche de son père qui était allé boire un coup trop tardivement. Sa mère était entrain d'accoucher à l'hopital et lui ratait la naissance de son sixième enfant. Elle ne savait où chercher son père et s'était accroupie dans une ruelle, pleurant comme elle faisait toujours. Moi j'étais arrivé par erreur dans sa vie. Elle était une proie facile, et après l'avoir assommée contre le mur pour qu'elle ne s'oppose plus, je l'avais entraîné dans la première chambre de motel miteux que j'avais vu sur notre chemin. Le lendemain, c'était de force que je l'avais fait sortir de la chambre. Et puis à notre seconde rencontre involontaire, je compris que je pouvais visiblement faire d'elle mon défouloir. Mais je n'étais pas amoureux d'elle, loin de là. Elle était trop innocente, trop douce, trop chétive pour moi. Pas assez forte. Et là, à présent, elle se tenait devant moi en se tenant le ventre qui proposait déjà une grossesse quelque peu avancée, et elle s'imaginait que je lui offrirais le monde. Je décidai à ce moment-là de jouer la comédie.

    « Tu as raison. Je devrais cesser d'être violent et me faire plus agréable avec toi. Viens par ici mon coeur. Je suis désolé. »

    La petite femme se logea dans mes bras, craintive, et je l'entraînai vers le lit dans sa chambre. Durant plusieurs heures je caressai ses cheveux et osai mettre ma main sur son ventre, sachant pour ma part ce qui se passerait bientôt. Aussitôt Laurie endormie, je quittai le lit et la laissai dormir, me dirigeant vers la cuisine à la recherche d'une arme quelconque. Je ne trouvais rien, mis à part le couteau à charcuterie que je n'osais pas utiliser. C'était trop macabre. Mais je ne trouvais rien d'autre. Le lendemain matin, Laurie était méconnaissable, le sang sur les draps montrait que le meurtre avait été violent et je n'avais pas pu me résoudre à tuer le bébé. Nue sur le lit, Laurie présentait donc fièrement le ventre de femme enceinte, même si son corps était impossible à identifier pour le reste.


CHAPTER III
- In front of what I've done



    Je plaçai la main sur la bible comme s'il s'agissait d'un objet avec lequel je risquais de me brûler. Comme si cette bible me punissait et que je risquais plus gros avec elle qu'avec tous ces gens m'entourant dans la salle. Et elle, qui me regardait, son frère lui massant l'épaule. C'était elle qui m'avait dénoncée. Cette petite garce. Je n'avais pas pu aller jusqu'au bout, n'avais pas eu le temps de tirer. Ou du moins, si j'avais tiré. Seulement le coup avait été si rapide sur ma tempe que je n'avais pas pu tirer dans sa direction. Furieusement, je donnai un coup sur la table du banc de l'accusé, en l'occurence moi. Elle tressaillit. Je lui lançai un regard noir et elle éclata en sanglots. Un des agents vint se placer devant moi, un deuxième me frappant à la tête pour que je cesse de la fixer. Je poussai un jurron et j'attendis, puisqu'il ne me restait que ça à faire, que le juge se décide à laisser commencer. Puis la garce fut appelée à la barre. Je lui lançai un regard noir. Je l'aurais tuée, la sale petite. Traîtresse. C'était la seule fois en 14 ans que je me faisais pincer avec la violence. Je n'avais jamais été dénoncé, même si ma réputation était faite dans certains coins. L'avocat de la 'plaignante' comme il se plaisait à appeler la jeune fille, vint vers moi et prit la parole, me regardant avec un air hautain que j'haissais particulièrement. Il voulait me poser une question, visiblement, et quelque chose me disait qu'il en avait toute une série de préparées uniquement pour m'occuper. Je savais que j'étais cuit, il y avait trop de preuves accablantes. Des cadavres de filles ayant étés apperçues en ma compagnie avaient été découvertes, certaines prostituées avaient accepté de témoigner contre moi, je ne pouvais rien contre eux. Ils me mettraient en tôle pour la vie, j'en étais pratiquement certain. Avec un peu de chance, je ne mourerais pas trop vieux. Je clignai des yeux et regardai les gens dans la salle qui me regardaient à la fois effrayés et horrifiés alors qu'on listait les femmes assassinées dont j'étais supposément le tueur.

    « ...Katharine Shelley . Poignardée à répétition et violée sur place. Amanda Jenkins, quatre balles tirées dans le dos, violée et assassinée, puis abandonnée dans une ruelle près de sa maison. Deborah Jo Handfield, abandonnée après de multiples sévices sexuels, la nuque brisée... »

    La liste était longues. Vingt-neuf noms, mais je me doutais que la liste était bien plus longue en fait. Seulement on n'avait pas retrouvé toutes les femmes, certaines n'étaient même pas décédées, nombreuses d'entre elles étaient des prostituées sans famille donc personne de bien important. Seulement, pour eux, c'était déjà énorme. Et alors qu'on nommait les prénoms, la jeune femme qui m'avait traîné dans la salle me regardait, prenant tout son courage, et sans doute était-elle terrorisée à ma simple vue et se demandait-elle pourquoi elle était là. Mais je voyais aussi son frère, celui-là même qui m'avait pratiquement tabassé avant l'arrivée des policiers parce que j'avais levé la main sur sa soeur un peu trop fort à son goût. Puis soudainement, les bruits dans la salle cessèrent pour laisser place à un silence de mort. C'était l'heure de la réflexion, la Justice devait sonner, les gens réfléchissaient à ce que je méritais. Je priais Dieu de m'épargner, à présent, parce que je ne voulais pas mourir. Je préférais peut-être rester emprisonner pour toujours à la place. Puis soudainement, on prit la parole. Le juge rendit son jugement et mon regard se figea, mes mains devinrent soudainement moites et je peux jurer avoir senti des bourdonnements. Chaise électrique. J'étais terrifié et je me faisais petit calé dans le banc des accusés. Je n'osais plus respirer. J'allais mourir, tout ça par la faute d'une fillette d'à peine quinze ans. On m'aida à me lever puis on me traîna vers ma cellule. C'était bientôt ma fin.


Dernière édition par Jonathan R. Castle le Sam 28 Fév - 23:21, édité 7 fois
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Jonathan R. Castle

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MessageSujet: Re: Jonathan Castle UC   Jonathan Castle UC Icon_minitimeLun 23 Fév - 18:07

Celui-là c'est pour mon plaisir personnel x)
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Aidan G. Eden
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MessageSujet: Re: Jonathan Castle UC   Jonathan Castle UC Icon_minitimeLun 23 Fév - 18:17

Mon petit Evanounet qui s'appelle plus comme ça (quel dommage, vraiment!)
BIIIIENVENUUUUUE!
Bonne chance avec ta fiche! =D
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Louange E. Thomson

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MessageSujet: Re: Jonathan Castle UC   Jonathan Castle UC Icon_minitimeMer 25 Fév - 13:12

EVANNNN XD
kikouuu

*liche de chien* je suis sur que Rafou te manquait! XD

^^ bonne chance avec ta fiche!
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Enaëlle C. Grey.

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MessageSujet: Re: Jonathan Castle UC   Jonathan Castle UC Icon_minitimeDim 1 Mar - 12:43

    Evaaan ... What a Face
    J'adore tes rp' ... <3 pour pas changer. XD
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MessageSujet: Re: Jonathan Castle UC   Jonathan Castle UC Icon_minitime

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