TU DORS DANS LA RUE?!! [logements]

NOM, Prénom ; HALE, Gabriel
Type de Logement ; Appartement - Thanathos Street
Colocataires ; Non.
Description du logement ; Spacieux appartement, c'est ce que l'on pourrait penser lorsque l'on y pénètre, au point que la sobriété des meubles pourrait même laisser perplexe tant leur couleur tranche sur celle des murs. Ces derniers y sont si sombres qu'une impression maussade, dépressive s'empare de votre être avant même que la porte ne se soit refermée derrière vous. Et ces larges tentures qui recouvrent désespérément les fenêtres, empêchant l'extérieur d'avoir un œil sur ce qu'il s'y passe, garantissent le crime parfait. Il ne vous reste alors plus que cette désagréable impression de vous enliser dans son âme et qui vous oppresse, lentement, si lentement. Mais les vestiges de la civilisation : il n'y en a ni trop, ni pas assez... des livres trainent ci et là, ayant désertés la bibliothèque qui se trouve dans son bureau. Et finalement, si l'on oublie la noirceur des lieux, on pourrait presque y fermer les yeux, pour toujours.

NOM, Prénom ; MCALLISTER, Everanna P.
Type de Logement ; Appartement, Thanathos Street
Colocataires ; Non
Description du logement ; Un appartement spacieux, peu éclairée, ambiance tamisée dirons-nous. Il y a bien quelques meubles mais pas trop non plus. La bibliothèque est la pièce la plus spatieuse, Eve' aime la lecture. Certain livre jonche le sol, et envahis le bureau qui y est aménagé. Le salon est la deuxième plus grande pièce, la deuxième pièce la plus occupé lorsqu'un peu de repos s'impose, ou qu'un moment de détente se fait ressentir. Les couleurs sont plutôt sobre, neutre. Quand on y pénètre, un terrible silence y règne, comme si personne n'habitait cette appartement. Mais si vous tendez bien l'oreille vous pourrez sans doute entendre le bruit des pages d'un livre que l'on tourne ...

NOM, Prénom ; BAECKER, Emilia Ginger
Type de Logement ; Maison, Redemption Street
Colocataires ; Aucun actuellement
Description du logement ; De l’extérieur, la maison ressemble à toutes les autres. Une illusion du bonheur, effectivement. Mais l’intérieur est une sorte de reproduction de ce qu’elle possédait de son vivant. Un petit hall peint en vert forêt, un couloir de la même couleur qui mène à un petit salon, meublé de deux fauteuils recouverts d’un drap blanc, d’une table basse couverte aussi et d’un foyer toujours éteint. De l’autre côté se trouve la cuisine, la seule pièce qui semble être régulièrement utilisée. Des comptoirs constamment encombrés de plats souillés, un four toujours en surchauffe, des dizaines de biscuits et sucreries en tout genre, certains frais, d’autres secs et d’autres encore où la moisissure a fait son nid. À l’étage, deux chambres et une minuscule salle de bains. Dans la première chambre, celle de Ginger, un lit double drapé de blancs, sur un plancher de bois agencé à des murs orange brûlé. La deuxième chambre est entièrement blanche, comme la chambre d’un asile. De toute la maison émane un sentiment illusoire, comme si Ginger n’était qu’une poupée dans une maison factice.