-Un jour important de votre vie
As the world falls away,
and I can't find a reason
As the world turns to grey
It's killing me… it’s killing me
J’avais 8 ans. J’étais assise sur ma chaise, tranquille entre mes deux parents qui regardaient à l’avant avec un air d’enterrement. De l’eau coulait sur leurs joues et maman avait tellement les yeux rougie qu’elle semblait malade. Partout autour de moi, les gens se ressemblaient. Ils avaient tous des sourires mort, un visage pâle, des larmes qui sortaient de leur yeux rouge, leur corps qui se crispait, un peu penché vers l’avant comme sous le poids de la douleur… ils me faisaient tous peur. Moi, je ne comprenait pas pourquoi j’étais ici. Ma mère m’avait simplement avoué que ma grand maman était morte. Morte. C’était donc ça? Mourir voulait dire se retrouver dans une grosse boite et faire pleurer des gens? J’avais été surprise. Et je détestais ma grand-mère…
Faire souffrir tout ses gens la! Non mais! Elle n’avait pas honte? Mais moi j’allais bien, je ne pleurais pas et je n’avais pas mal. Sauf que je devais supporter les autres autour de moi qui avait mal et le monsieur a l’avant, drôlement vêtu, qui parlait d’une voix triste et roque. D’ailleurs, il parlait de vie meilleure et d’apaisement. De paradis et de douleur oublié. Pourquoi on pleurait s’il disait des choses aussi belles? Grand maman devait être plus heureuse au ciel donc. Pendant un moment, j’eu envie de monter la haut moi aussi… ça semblait si parfait et rose.
Après une heure qui me parut être un jour complet, j’ai peu enfin bougé. Les gens m’adressait des sourires tristes alors que certain me complimentait sur ma robe blanche. Je ne les écoutais pas vraiment. Moi, ce que je voulais, c’était que le vieux monsieur de tantôt me raconte plus d’histoire sur le ciel et le paradis. Laissant donc ma mère et mon père pleurer dans un coin, je couru dehors, suivant les pas du vielle homme. Discrètement, je me mis devant son chemin. Il me vit de ses yeux bleu percent et me fit un petit sourire. Pour paraître poli et gentille, je lui en fit un également. Pourquoi sembla t-il surpris de me voir sourire?
-
Que puis-je faire pour t’aider ma belle?-
Je veux savoir pourquoi le paradis est si beau…Il sembla réfléchir un moment en me regardant toujours de son regard transperçant. Moi, je gardai ma tête levé vers lui, dans l’espoir qu’il me répondre. J’étais peut être juste une enfants, mais je voulais tout savoir.
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Dieu l’a créé pour que les âmes reposent en paix une fois leur vie sur terre terminé…-
Pourquoi il n’a pas simplement choisi de faire en sorte que la vie sur terre soit un paradis? Il souhaite donc que les gens souffres et meure avant de pouvoir reposer en paix? Pourquoi hein?Il se fâcha, je le vis. J’avais raison alors? Étrangement, j’eu l’impression d’être un démon devant un ange, toisé comme si je portais le mal en moi. Je lui fit un autre sourire. J’étais gentille au moins! Pourtant, il eut plus peur et ne me répondit pas. D’un pas rapide, il me contourna puis me tourna le dos. C’était pas gentil de sa part… méchant. Je retournai donc lentement vers mes parents, debout en face de la pierre qu’on avait mit sur le gazon pour grand mère. Ma maman passa une mains dans mes long cheveux blond avant de verser d’autre larmes sur la chemise de mon père. Quand es ce que ça finirais tout ça? La j’en avais marre! Une fois mes parents occupée à parler avec le prête que j’avais dérangé deux minutes avant, je me fâcha. Je pris de la terre entre mes mains puis je la relâcha ensuite d’un geste sec sur la pierre tombale en face de moi. Méchante grand-mère! Tiens, profite en de ton paradis! Et laisse-nous tout seul souffrir sur terre! Méchante bonne femme! Vas-y, repose en paix! Tu vas voir, je jure de venir moi aussi au paradis dans pas longtemps!
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Chérie!, c’était ma mère,
Lou’, ma puce, pourquoi lance-tu de la terre a grand mère!?-
Parce qu’elle le mérite, voila tout.A présent, les trois adultes me regardaient d’un air étrange. Encore une fois, je voulu sourire pour les rassurer, mais rien n’apparu sur mon visage figé et vierge de tout expression. J’avais un regard fixe, et la peau pâle.
Le lendemain, on m’apporta chez le psychologue.
Votre mort...
It's hurting again now
It's killing me to be here all alone…
Louange avait grandit en restant isolé du monde. Elle n’avait pas su pourquoi ses parents la cachait de cette façon… mais la raison était simple : elle n’était pas comme tout les autres enfants normaux. La jeune fille n’avait plus réellement souris ni manifesté de joie depuis la première fois ou elle avait été au salon funéraire. Ses parents s’en voulaient beaucoup de l’avoir a se point la traumatisé. Mais ce qui était fait, était fait…
Elle avait 19 ans. Sa seule connaissance se prénommait Autumn et cette jeune femme fêtarde avait réussit à faire sortir Louange de sa maison pour prendre de l’air. Elle lui avait dit qu’a force de rester seule, elle allait finir par devenir folle. La belle blonde avait donc accepté et s’éclipsa en douce, le soir venu. Autumn portait une mini jupe et un haut décolleté. Elle fumait un truc qui sentait franchement pas bon, mais Lou n’avait pas passé de commentaire. Vêtu d’un jean et d’un haut blanc, elle marchait dans la rue en suivant sa copine. Son visage était toujours aussi sérieux et dénudé d’expression quelque contre. Arrivé devant une bâtiment ou on pouvait entendre la musique résonner sur les murs, les deux jeune femmes entraient. Partout, des gens sautaient, dansaient, buvaient, s’embrassaient… c’était anarchique. Louange se faufilait tant bien que mal, gardant Autumn dans son champs de vision. Que faisait –elle la? Elle détestait danser et ses gens fou lui faisait peur. Le son vibrait dans ses oreilles et elle du crier pour demander a son amie de l’attendre. Pas question de se perdre dans un endroit pareille! Une fois au bar, la jeune femme blonde regretta d’être sortie s’amuser. Elle sentait qu’elle en avait pas du tout envie. L’homme derrière le bar lui donna un grand verre et versa un liquide verdâtre à l’intérieur. Il lui fit un sourire puis parti. Curieuse comme une gamine qui n’avait jamais vue rien de tel, Louange porta son nez à son verre pour renifler l’odeur. Ça sentait fort.
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Qu’es ce que c’est!, hurla t-elle a l’adresse d’Autumn qui callait le sien.
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Mais boit merde! Pose pas de question!Sa copine lui donna une tape dans le dos et se jeta dans la foule qui dansait sauvagement. Demeuré seule, Lou se leva pour chercher les toilettes. Un gros mal de tête s’était imposé et un moment de solitude lui ferait du bien. Certes elle ne voulait pas abandonner son amie après seulement 15 minutes, mais elle senti qu’elle allait exploser si elle ne respirait pas seule 30 seconde. Le chemin jusqu’au toilette fut pénible, mais Louange y arriva à force de donner des coups de coudes. Une femme au yeux marqué de noir et aux grosses cernes noire sorti au moment ou elle poussait la porte des femmes. La blonde ne cacha pas son regard troublé, puis entra. Tout ses gens ici semblait sortis du moule de la perfection. Ils buvaient sans prendre de pause et fumait comme des cheminé. Voulait-elle d’une soirée en leur compagnie? Un rapide coup d’œil à son reflet lui rappela la mort de sa grand mère. Elle avait des cheveux blond lumineux qui arrivait sous sa poitrine. Son visage était d’un blanc effrayant et ses yeux d’un bleu gris fantomatique. Elle était morte? Son âme paraissait sans vie depuis si longtemps qu’elle se demanda ce qu’elle faisait encore sur terre à souffrir inutilement. Louange se reprit tout à coup. Jamais elle ne serait assez lâche pour se retirer la vie elle-même, jamais. Sauf que son instinct lui soufflait que s’en était fini pour elle. Hypnotisé par son regard vide, elle fini par ressortir au bout de 30 longues minutes. Autumn était toujours la, Lou la croisa lorsqu’elle retourna au bar. Sa copine hurlait la chanson qui passait tout en se frottant sur un mec louche aux cheveux sombre. Bizarrement, son verre d’alcool était toujours la. En soupirant, l’adolescente le prit et le calla d’un coup sans remarquer qu’il avait prit une drôle de teinte jaunâtre. Tout de suite, ses pensées s’engourdissaient et elle arrêta de réfléchir. Comme les autres, elle se mit à danser, n’ayant plus le gout de rester assit sans rien faire. Elle bougeait et sauta sans fin. Des gouttes de sueurs perlaient sur son front et son cœur pompait violement. Combien de temps elle dansa ainsi avec Autumn non loin? Longtemps. Jusqu'à ce qu’elle ressente un profond malaise. Sa tête tournait. Les lumières dansaient devant ses yeux. Son corps devenait moue et son cœur lui faisait mal. Mais c’était à peine si elle ressentait de la douleur. Paf! Elle heurta le sol. Louange n’entendait plus rien. C’était le silence total. Un silence de mort. C’était froid. Une froid glacial, froid comme la mort. Elle devenait aveugle de plus en plus, aveugle comme la mort. Comme la mort, l’adolescente était pâle comme la neige et ses yeux vides étaient transparents comme un fantôme. Louange Esperance Thomson était morte. Et malheureusement pour elle, le repos éternel ne lui serait pas accessible. Elle était prise a errer sans fin, tel un esprit égaré qui n’avait jamais vue le jour…
Voila=)